Années de frappe du 20 franc coq marianne : histoire et refrappes

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Le 20 franc Coq Marianne, emblème de la Troisième République, séduit par son histoire riche et ses frappes distinctes. Entre 1899 et 1914, ces pièces en or ont connu plusieurs années de production, suivies de refrappes entre 1951 et 1960. Cette trajectoire reflète à la fois les besoins économiques de l’époque et la volonté de préserver un symbole national précieux.

Années de frappe officielles et refrappes des pièces 20 francs Coq Marianne

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Entre 1898 et 1914, la frappe des pièces de 20 francs Coq Marianne suit une chronologie claire, chaque millésime correspondant à une année de production officielle par la Monnaie de Paris. Pour ces pièces originales, les volumes de tirage varient, certaines années affichant une production particulièrement élevée, tandis que d’autres, plus restreintes, sont recherchées pour leur rareté.

Les refrappes se distinguent nettement des frappes initiales. Initiées principalement entre 1951 et 1960 — les fameuses refrappes “Pinay” —, elles utilisent des coins d’années antérieures (les millésimes visibles restent 1907 à 1914), mais leur fabrication répond à des besoins économiques d’après-guerre. Ces refrappes sont aisément reconnaissables à leur état quasi neuf : n’ayant pas circulé, leur apparence est presque parfaite et leur couleur peut tirer légèrement sur le rouge, signe d’une variation de composition en alliage.

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Les volumes de tirage monétaire pour les refrappes dépassent 37 millions de pièces. Ce chiffre important explique l’abondance de certains millésimes et influence directement la valeur et la rareté de chaque année pour les collectionneurs attentifs.

Contexte historique, caractéristiques et symbolique des pièces 20 francs Coq Marianne

Histoire de la création et évolution de la 20 francs Coq Marianne sous la Troisième République

La pièce de 20 francs Coq Marianne est l’un des symboles majeurs de la monnaie française du début du XXe siècle. Frappée entre 1898 et 1914 durant la Troisième République, elle incarne la volonté politique de souligner les valeurs républicaines face à l’essor du nationalisme et à la fin des monnaies royales. Plus de 117 millions de pièces voient le jour à cette époque. Lors de la séparation de l’Église et de l’État en 1905, la tranche change d’inscription, passant de « Dieu protège la France » à « Liberté Égalité Fraternité ». Après les deux guerres mondiales, la refrappe « Pinay » des années 1950 permet de réutiliser les anciens millésimes, prolongeant ainsi sa présence dans le paysage monétaire.

Symbolisme de Marianne et du Coq dans la numismatique française

Marianne incarne la République, laïcité et liberté. Son effigie, coiffée du bonnet phrygien, symbolise la résistance et la liberté du peuple. À l’avers, la couronne de chêne renforce l’image de force et de sagesse. Le coq, présent au revers, représente la vigilance et la fierté nationale, tout en étant l’un des symboles historiques les plus populaires de la France.

Identité et œuvre du graveur Jules-Clément Chaplain ; changements d’inscription de tranche post-1905

Le graveur Jules-Clément Chaplain, académicien et médailleur reconnu, est l’auteur du dessin de la pièce. En conséquence des tensions religieuses croissantes, l’inscription de tranche évolue en 1907 : la devise républicaine remplace la mention religieuse, affirmant la neutralité de l’État.

Caractéristiques techniques : composition, poids, diamètre, et détails de fabrication

D’un diamètre de 21 mm et d’un poids standard de 6,45 grammes, la 20 francs Coq Marianne est en or 900‰, alliée à du cuivre et parfois du zinc, ce qui peut nuancer sa teinte. Elle se distingue par l’excellente qualité des refrappes et une fabrication soignée, factuelle et identifiable.

Place des 20 francs Coq Marianne dans la collection, l’investissement et la numismatique moderne

Intérêt des collectionneurs : identification, authentification et variantes célèbres

La pièce de 20 francs Coq Marianne se distingue par sa grande quantité produite et son histoire singulière. Les collectionneurs accordent une attention particulière à l’identification des millésimes frappés entre 1898 et 1914, ainsi qu’aux refrappes des années 1950, reconnaissables par leur état souvent impeccable et leur couleur parfois plus cuivrée. L’authentification repose sur l’observation de la tranche, du millésime, et de l’inscription périphérique (« DIEU PROTÈGE LA FRANCE » ou « LIBERTÉ ÉGALITÉ FRATERNITÉ »). Certaines pièces originales rares et années charnières, plus difficiles à trouver, attirent l’intérêt des numismates avisés.

Place des refrappes et pièces originales sur le marché, critères de valeur et estimation

Les refrappes Pinay de 1951-1960 constituent la majorité des exemplaires en circulation aujourd’hui. Leur valeur dépend essentiellement de la cotation de l’or et de l’état de conservation, plutôt que du millésime. Les pièces non circulées présentent une forte liquidité sur le marché. Les originaux strictement antérieurs à la Première Guerre mondiale, en superbe état, peuvent bénéficier d’une prime supplémentaire auprès des collectionneurs spécialisés, en raison de leur rareté relative.

Conseils pour achat, conservation et vente : atouts fiscaux, liquidité, évolution du prix de l’or et du marché numismatique

Acquérir une 20 francs Marianne Coq requiert de privilégier l’état, la traçabilité et l’achat auprès de numismates reconnus. Le marché français valorise la liquidité de cette pièce, grâce à un système fiscal avantageux et une cotation officielle très suivie. La valeur suit étroitement la fluctuation du cours de l’or, assurant à la fois protection du capital et opportunités de revente rapide. La conservation dans un environnement sec et sécurisé garantit le maintien de la qualité et la préservation du potentiel d’investissement.